L'Union des consommateurs est un "abonné" des audiences de la Régie de l'énergie. Ils ne sont pas contents des deux articles du projet de loi 184, parce que ça leur enlève le droit de plaider pour demander à la Régie d'interdire à Hydro d'installer des bornes ou de réduire les investissements parce que ce n'est pas rentable.
1) La Régie n'aura pas un mot à dire sur le tarif qui sera fixé par Hydro-Québec pour offrir la recharge. Le fait que le projet de loi donne au gouvernement la responsabilité d'établir le prix fera en sorte que ce service pourra continuer à être offert même s'il ne génère de profits.
2) La Régie n'aura pas le choix que de dire que les actifs qui seront installés par Hydro-Québec pour offrir le service de recharge, parce que le projet de loi indique à la Régie qu'elle doit considérés comme "prudemment acquis et utiles" et donc qu'ils peuvent être intégrés à la base tarifaire. Et si HQ n'est pas content des décisions de la Régie, il ira voir son actionnaire qui exprimera à la Régie ses "préoccupations économiques, sociales et environnementales [...] par décret", ce qui va régler la question une fois pour toutes.
Autrement dit, il ne se passera pas au Québec ce qui s'est passé au mois de janvier en Nouvelle-Écosse, alors que la commission des services publics a refusé à Nova Scotia Power la permission d'installer une douzaine de BRCC. C'est une bonne chose.
LEAF 2019 SV grise
SBF sur rue à Québec en attendant une L2 au bureau